CHANNEL RIVIERA – Francia – Costa Azul – “La Boheme” de Giacomo Puccini en la Ópera de Niza en Marzo de 2012
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La Boheme’ de Giacomo Puccini en la Ópera de Niza en Marzo de 2012
La Ópera de Niza, presentó el 11 de marzo ‘La Bohème’, una obra emblemática de Giacomo Puccini, una premiere que le aseguró el primer éxito y la reputación internacional.
El libreto de Giacosa y Illica nárra los avatares de un pequeño grupo de jóvenes artistas que viven juntas sin un centavo, de sus dificultades y sus esperanzas profesionales en un ático frío bajo el techo de París.
…..” Puccini compuso para este drama una suntuosa música romántica, realista, delicada, una riqueza protagonistas “melódica excepcional “…
Los artistas le han hecho de honor. Para citar sólo los principales ..“en el papel de Musetta, la soprano Argentina Paula Almerares captura toda la petulancia del personaje gracias a la potencia y la agilidad de su voz “ ….
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L’Opéra de Nice présente en mars ‘La Bohème’, une œuvre emblématique de Giacomo Puccini, la première qui lui assura le succès et une réputation internationale.
Le livret de Giacosa et Illica conte les heurs et malheurs d’un petit groupe de jeunes artistes désargentés qui vivent ensemble leurs difficultés matérielles et leurs espoirs professionnels dans une froide mansarde sous les toits de Paris. L’un d’eux, Rodolphe, le poète, accueille par hasard une brodeuse, Mimi, venue rallumer sa chandelle : c’est l’amour au premier regard. Un autre, Marcel, le peintre, regrette ses amours avec Musetta, qui l’a quitté pour un bourgeois fortuné. Avec Colline, le philosophe, et Shaunard, le musicien, ils se retrouvent tous au Café Momus, une brasserie un peu clinquante. Au fil de l’intrigue, les amours se font et se défont. Mais Mimi est malade et tousse : elle vient se réfugier dans la mansarde des amis, et malgré leurs efforts autour d’elle, elle expire entre leurs bras, au désespoir de Rodolphe.
Puccini a composé pour ce drame romantico-réaliste une musique somptueuse, délicate et intense, d’une richesse mélodique exceptionnelle. Les thèmes des grands airs sont restés populaires et fameux : les interprètes y ont fait honneur. Pour ne citer que les principaux protagonistes, dans le rôle de Mimi, la soprano milanaise Amarilli Nizza traduit tant par son chant que par son physique les fragilités en même temps que l’élan amoureux du personnage ; dans celui de Rodolphe, le ténor italien Lorenzo Decaro excelle à rendre les humeurs du héros, tout à tour enthousiaste, tendre, attentionné, désespéré ; en Musetta, la soprano argentine Paula Almerares rend bien toute la pétulance du personnage grâce à la puissance et à l’agilité de sa voix ; enfin, en Marcello, le ténor niçois Jean-Luc Ballestra est parfait de légèreté, d’intensité, de brio. Une petite mention aussi pour le baryton-basse roumain Zoltan Nagy dans sa mélopée philosophique.
L’Orchestre Philharmonique de Nice est placé sous la baguette de Derrick Inouye, tandis que les chœurs de l’Opéra sont, comme à l’accoutumée, sous la direction de Giulio Magnanini et les chœurs d’enfants de l’Opéra sous celle de Philippe Négret.
La mise en scène sobre et efficace a été assurée par Maurizio Scaparro pour cette production du Festival Torre Del Lago Puccini, créé au lieu de villégiature du compositeur.
Enfin, une remarque particulière pour les décors et les costumes créés par le peintre belge Jean-Michel Folon. Contrairement au cadre habituel de la mansarde misérabiliste, l’artiste a imaginé un environnement vaguement onirique : la mansarde cette fois est symbolisée par un sol multicolore en forme de palette de peintre, tandis qu’un immense chevalet en fond de plateau supporte un écran où défilent des toits de Paris ou d’autres décors peints par l’artiste. Irréel et proprement magique !
Texto en Inglés
– …“In the role of Musetta, the argentine soprano Paula Almerares Captures all the character’s petulance thanks to the power and agility of his voice” …
